Le voyage en compagnie de son animal est très règlementé, mais pas impossible. Il est important de bien se préparer. Mais face aux nombreuses lois et règlementations en vigueur, vous ignorez totalement par où commencer ? Voici quelques précieuses indications.

Les formalités obligatoires

Pour faire voyager un animal, il faut impérativement une demande spécifique qui accompagne son passeport valide et son carnet de santé mis à jour. L’Union Européenne exige par exemple, la présentation d’un passeport européen délivré uniquement par un vétérinaire agrée.
Les règles changent d’un pays à l’autre donc il faut se renseigner directement auprès du consulat concerné (exemple : l’Islande interdit carrément l’importation de toute espèce d’animaux). Certains pays acceptent de les accueillir, mais à condition que ces animaux passent entre 15 et 30 jours de quarantaine (ce qui n’est pas sympa si vos vacances sont courtes). Enfin, chaque pays est en droit d’exiger une liste de vaccins obligatoires.
N’oubliez pas que les restrictions sont nombreuses notamment en ce qui concerne les animaux dits « dangereux » tels les dogues argentins ou les pitbulls). Pour les NACS (serpent, araignées, etc. ), c’est encore une autre histoire puisqu’il faut demander un document spécial.

L’identification de l’animal

La pose d’une micro-puce électronique est obligatoire depuis le 3 juillet 2011. Elle permet l’identification de l’animal et concerne principalement les chiens, les chats et les furets. Le fichier national est géré par la société centrale canine. Cette puce permet d’identifier les propriétaires des animaux perdus ou égarés plus facilement.
À l’aéroport d’arrivée, les douaniers ont le droit de vérifier la validité des vaccins et des traitements antiparasitaires via cette puce. Attention, car avoir un certificat de vaccination à jour ne suffit pas dans certains pays. Il faut également que le certificat soit validé par la Direction départementale des Services sanitaires et légalisé par le Ministère des Affaires étrangères.